MINISTÈRE DES COMPTES PUBLICS

Réunion / Financement des projets prioritaires / Libreville : Examen des projets prioritaires

Le Directeur Général du Budget et des Finances Publiques a eu une séance de travail, le mardi 05 décembre 2023 à son cabinet, avec une délégation d’investisseurs chinois. Au menu des travaux, l’examen de plusieurs projets prioritaires que le groupe international CR20 se propose de financer et d’exécuter.

En effet, le groupe China Rail Way 20 Group International (CR20) est venu proposer de nouvelles opportunités de financements et son expertise pour la réalisation des infrastructures. Déjà en 2019, le groupe étatique chinois avait projeté la construction d’une cité administrative et la construction de casernes pour les forces de défense nationale.

Le regain d’intérêt des investisseurs chinois est motivé par la nouvelle donne du pays. Il est question pour ces derniers, de réaffirmer leur disponibilité à accompagner le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et le gouvernement dans la réalisation des grands chantiers prioritaires.

Prenant la parole, M. MINTSA NGUEMA Aurélien Marcel a insisté sur le pragmatisme et le sérieux des autorités de la Transition qui ont à cœur de mettre en œuvre plusieurs projets prioritaires. Parmi ceux-ci, la construction de Libreville 2, afin de doter la capitale gabonaise des édifices et des infrastructures modernes.

De fait, le Directeur Général du Budget et des Finances Publiques a présenté les projets que sont : la construction d’un périphérique long de 130 km, d’une ligne de tramway du même linéaire, d’un aéroport international répondant aux normes et d’un hôtel de référence 5 étoiles. Pour tous ces projets, l’Etat envisage des travaux de qualité et surtout réalisés par des partenaires fiables à l’expertise avérée.

Par ailleurs, l’hôte des investisseurs chinois a mis en lumière la volonté des plus hautes autorités du pays, qui ne veulent pas endetter davantage l’Etat. Pour ce faire, ils privilégient un modèle économique viable pour la réalisation des grands travaux.

Ainsi, le premier modèle économique fait la part belle à une clé de répartition de l’exploitation des infrastructures entre l’Etat et le prestataire. Cela permettra notamment de jouer sur un effet de levier profitable aux deux parties. Le second modèle consiste à réaliser les projets prioritaires sous forme de Partenariat-Public-Privé (P.P.P) et dans ce cas, l’Etat pourra garantir ses parts par le biais d’un apport en nature.

Notons enfin que, cette séance de travail s’est achevée par une visite de terrain pour toucher du doigt et donner forme au projet de cité administrative. De la parole à l’acte, telle semble la méthode usitée par le CTRI.